Aumônerie de Saint Dié

Aumônerie de Saint Dié

Textes du bon samaritain réécrits par des animateurs

Le 19 janvier 2008, des animateurs du district de Saint-Dié se sont retrouvés au Vic pour participer à une formation sur le thème "A toi la parole : paroles d'ados, Parole de Dieu". Au cours de cette formation, il a été proposé d'écouter la parabole du Bon Samaritain, puis de se mettre dans la peau d'un personnage, cité dans l'Evangile ou imaginaire, et de réécrire l'histoire de son point de vue.

Voici quelques uns de ces textes :

 

QAA  FLASH SPECIAL

 

Dans un quartier populaire , MOHAMED dit MOMO , un français d'origine marocaine s'est fait agressé par une bande de jeunes qui après l'avoir roué de coups , lui ont volé son portable et son blouson de cuir. Comme ils étaient très courageux , à l'approche des badauds qui venaient voir ce qu'il y avait , ils détalèrent comme des lapins . Il y avait là Monsieur et Madame tout le monde qui en curieux venaient voir ce qui se passait, mais ne voulaient surtout pas s'en mêler . Car après tout, vu la couleur de sa peau il était sûrement coupable , il avait sans doute cherché la bagarre , il n'avait que ce qu'il méritait ." Après tout qu'ils s'arrangent entre eux ce ne sont pas nos affaires!",et il passent leur chemin . Puis arrive un groupe de personnes qui sortait de la messe, inspecte tout en donnant leurs avis , mais eux aussi ne voulaient surtout pas "se mouiller" en prenant parti , et ils continuèrent leur chemin . Arrive enfin SARAH une fille du quartier dont on se méfie un peu car elle mène une vie un peu dissolue en marge de la socièté mais avec un coeur gros comme ça . Elle s'approche de MOMO, le réconforte avec des paroles ,lui donne les premiers soins et appelle les
secours .

Agnès

 

 

Sous un soleil implacable, un homme descend le chemin rocailleux ; il a chaud, il transpire ... quand soudain, des hommes à cheval arrivent en trombe, lui volent ses affaires, le frappent et le laissent pour mort ...  Les vautours tournent autour du corps inerte. Des hommes passent sur le chemin, mais ne s'arrêtent pas. Un homme sur un dromadaire le voit et s'arrête. Il le retourne, l'ausculte et le soigne avec les moyens du bord. Puis il le charge sur sa monture et prend le chemin de l'auberge la plus proche, toujours sous un soleil de plomb. Il y a foule à l'auberge et tout le monde le regarde arriver, mais personne ne l'aide à transporter le blessé. Notre Samaritain l'installe dans sa chambre et prend soin de lui. Le lendemain matin, le Samaritain, avant de reprendre sa route, paie l'aubergiste en monnaies sonnantes et trébuchantes. Il lui demande de s'occuper du blessé et de lui préparer une facture si les soins dépassent le montant qu'il lui a versé. Puis il s'en va, enveloppé dans ses voiles, fier et solitaire sur sa monture nonchalante dans le soleil levant.

Sabine

 

 

Hier je m'étais arrêté, comme d'hab quand je m'en vais pour mes affaires, à l'auberge que tu connais entre Jérusalem et Jéricho et j'ai vu quelque chose qui m'a impressionné et qu'il faut que je te raconte.

Il faisait déjà nuit et les clients étaient déjà à table pour leur repas, quand un homme, un Samaritain je crois, à son allure, est entré en demandant l'aide de bras forts. Un de ses coreligionnaires est aussitôt sorti avec lui et on les a vus rentrer portant un étranger sur leurs épaules. Cet homme avait des vêtements tachés de sang et tout boueux ; il semblait encore presque évanoui et les pansements qu'il portait étaient déjà salis.

L'arrivant a demandé une chambre à l'aubergiste pour l'étranger en précisant qu'il venait de le trouver au bord du chemin et qu'après les premiers soins, il fallait absolument en faire davantage. L'aubergiste ne savait pas trop à quoi s'engager mais çà n'a pas duré longtemps parce que le voyageur a tout de suite précisé qu'il prendrait en charge tous les frais éventuels mais qu'il ne pouvait lui-même s'attarder ; il a même fait une avance et doit repasser pour régler le solde à son retour.

Eh ben tu me croiras si tu veux, en voyant çà, on s'est tous bougés un peu : on a aidé à le transporter dans la chambre, un autre est allé chercher le médecin et même moi, j'ai passé une partie de la nuit à le veiller pour changer ses compresses. Il s'est vraiment passé quelque chose : tous les clients se sont parlé, ont parlé de l'affaire et j'espère que les bandits qui l'ont ainsi arrangé vont être rattrapés même si cet homme là , il n'est pas de chez nous quand même.

Marie 

 

 

Je m'appelle Isaac, Monsieur le Commissaire. Je suis berger. Je faisais pâturer mes bêtes dans les collines, un peu au nord de Jérusalem ; c'est pas mal escarpé dans le coin. J'étais parti chercher une brebis égarée quand j'ai entendu comme un râle venant d'un buisson. Cà ne ressemblait pas au bêlement de ma brebis, mais je me suis approché. En contrebas de la route gisait un homme : il avait les vêtements déchirés, il semblait avoir été passé à tabac. Il ne bougeait plus du tout. Il gémissait à peine tout doucement. J'ai pris peur. A cette heure là, il ne passe pas grand monde sur la route. Je me suis approché quand même pour lui parler ... Il a semblé reprendre conscience ... et a commencé à m'expliquer ce qui lui était arrivé. Des brigands en embuscade l'avaient coincé et dépouillé. J'ai voulu commencer à soigner ses plaies ; vous savez dans ma besace j'ai toujours ce qu'il faut pour soigner mes moutons ... mais j'avais laissé mon sac avec le troupeau. A ce moment-là est arrivé de Jéricho une sorte de prêtre ... très bien sur lui ... bien comme il faut ... J'ai couru à sa rencontre : il avait sûrement ce qu'il fallait pour le soigner ... ou alors, il pourrait m'aider à le transporter. Mais comme à cet instant  le blessé s'était à nouveau évanoui (peut-être s'était-il fatigué en me parlant ?) et ne bougeait plus, le prêtre a refusé de le toucher ... Il a traversé la route et a continué son chemin. Je suis reparti en courant chercher ma besace ... mais j'avais fait un bon bout de chemin  depuis que j'avais laissé mes brebis et j'ai mis du temps à faire l'aller-retour ... Quand je suis revenu, vous me croirez si vous voudrez, il n'y avait plus personne !

Claude



10/04/2008
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